La répression syndicale doit s’arrêter !
Dans un contexte de casse industrielle, orchestré par le patronat et la finance, sous le regard d’un gouvernement complice, la CGT reste une cible !
En effet, ce sont 7 camarades de la CGT de la centrale de Cordemais (44) qui subissent les attaques liberticides d’EDF cette fois !
Après bientôt 10 ans de combat pour sauver leurs emplois et reconvertir l’outil industriel, EDF a annoncé aux salariés et à leurs représentants la fermeture du site !
Pour la FNME-CGT, cette décision est infondée et irresponsable ! Elle représente à elle seule un drame social et une injustice dévastatrice pour les agents de la centrale et leurs familles !
Cette prochaine friche industrielle engendrera la disparition d’environ 1000 emplois induits pour le bassin local. En plus de la mise en péril du mix énergétique assurant la stabilité du réseau électrique du nord-ouest, ce choix « politico-économique » va mettre à genoux les collectivités et le tissu économique et social environnant !
Pour EDF, la catastrophe humaine et industrielle que tout cela représente ne semble pas être suffisamment violente !
« 4 de nos camarades ont d’ores et déjà reçu un blâme et les 3 autres sont convoqués pour des procédures disciplinaires ! »
Pour la FNME-CGT, c’est purement et simplement inadmissible ! Une action décidée et menée collectivement ne doit et ne peut en aucun cas donner lieu à des représailles personnifiées et ciblées ! Évidemment, les incriminés choisis par EDF sont des militants de la CGT… Et précisément les mêmes qui ont remué ciel et terre depuis des années pour reconvertir leur outil de travail et sauver les emplois de ce dernier !
Peut-être EDF veut-elle leur faire payer le fait d’avoir été jusqu’à convaincre le président de la République en personne que Cordemais aurait un avenir ?!
Quoi qu’il en soit, cette attaque s’inscrit dans la vague de répression subie par notre organisation syndicale ! Pour rappel : ce sont plus de 1000 camarades de la CGT (dont 400 pour notre seule FNME) qui ont subi de la répression syndicale en moins d’un an !
Défendre les droits des travailleuses et des travailleurs, leurs emplois, leur protection sociale, leurs rémunérations… ne peut et ne doit pas être sanctionnable !
Les syndicalistes qui mènent ces luttes pour préserver l’intérêt général devraient être salués et remerciés plutôt que réprimés !!!