Alors que certains sociologues montrent que si les conditions de travail se sont améliorées avec le temps, grâce en particulier à la prévention de la pénibilité.
Les conditions du travail se sont détériorées, quand les travailleurs seraient en droit d’attendre du progrès qu’il transforme le travail en en gommant le caractère néfaste pour leur santé psychique et physique.
Depuis qu’elles existent, les enquêtes européennes mettent en évidence que les Français accordent une très grande importance au travail.
La pandémie mondiale que nous avons traversée récemment semble avoir fait exploser la survenue des risques psychosociaux et les atteintes à la santé. Mais que sont ces fameux RPS ?
La définition de référence des RPS est celle du rapport du collège d’experts présidé par Michel Gollac publié en 2011 : « Ce qui fait qu’un risque pour la santé au travail est psychosocial, ce n’est pas sa manifestation, mais son origine : les risques psychosociaux seront définis comme les risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental. » LA SANTE EST UNE ET INDIVISIBLE !
Les six catégories de facteurs de risques psychosociaux sont :
- L’intensité et le temps travail : l’intensité et la complexité du travail, les délais et les objectifs manquant de clarté, la surcharge, la sous-charge ou la charge de travail fluctuante et imprévisible, des horaires atypiques, l’imprévisibilité ou l’intensification des horaires, les interruptions trop nombreuses.
- Les exigences émotionnelles : des contacts difficiles avec les différents interlocuteurs internes comme externes, le contact avec la souffrance ou la détresse humaine, l’obligation de masquer ses émotions et le travail émotionnel en général.
- Le manque d’autonomie : de faibles marges de manœuvre pour faire son travail, un rythme de travail imposé, une sous-utilisation des compétences du travailleur, l’impossibilité de participer aux décisions.
- Les rapports sociaux au travail dégradés : les relations conflictuelles avec les collègues et /ou la hiérarchie, l’absence de perspectives de carrière, le harcèlement moral, les violences physiques ou verbales.
- Les conflits de valeur : ne pas être fier de son travail, ne pas pouvoir effectuer un travail de qualité (qualité empêchée).
- L’insécurité de la situation de travail : la peur de perdre son emploi, le non-maintien du niveau de salaire, les contrats précaires, les réformes- restructurations incessantes, les fermetures de sites ou leur changement d’environnement de travail (flex-office), l’incertitude de l’avenir du métier…
Si les risques psychosociaux ont de multiples origines, comme nous avons pu le voir précédemment, ils ne sont pas une fatalité !
Personne ne devrait jamais tomber malade de son travail !