La FNME-CGT tire la sonnette d'alarme : ce projet n'est pas à la hauteur des enjeux climatiques, industriels et sociaux. Nous avons donc voté CONTRE le projet présenté !
La FNME-CGT dénonce une planification sans justice sociale ni démocratie.
La FNME-CGT dénonce une PPE idéologique, basée principalement sur le marché et sur une vision libérale exacerbée.
La PPE 3 prévoit une réduction brutale des infrastructures gazières, sans vision sur le développement des gaz renouvelables ou de l’hydrogène. Côté électrique, elle parie sur les ENR sans questionner leurs intermittences et leurs impacts sur les outils pilotables, sans imposer de réflexions combinées « ENR + Stockages durables », en renvoyant toutes les problématiques grandissantes d’équilibre aux gestionnaires de réseaux.
Nous avons droit à une PPE qui reste dans la séparation, la désoptimisation et évidemment dans une concurrence malsaine.
Aucune étude d’impact sur les conséquences sociales et industrielles, aucune trajectoire de reconversion, aucun engagement sur l’emploi (GPEC) ou les statuts. La PPE « gouvernementale » est une planificationtechnocratique sans colonne vertébrale sociale.
Depuis le début du processus, la FNME-CGT agit. Nous avons remis un Programme Progressiste del’Energie alternatif, publié un cahier d’acteur, exprimé notre avis au CSE en décembre puis en mars. Nous proposons une transition planifiée, respectueuse des équilibres électrotechniques, technologiquement
durable, socialisée et juste. Nous défendons :
● Un mix énergétique de productions complémentaires pour équilibrer le réseau à chaque seconde,
avec toutes les énergies bas-carbone
● Le maintien, l’adaptation et le développement des infrastructures gazières
● La sortie de l’énergie des marchés et le retour aux tarifs réglementés
● La création d’un Grand Service Public de l’énergie
● Un nouveau statut du travailleur salarié, garantissant les droits et permettant la reconversion des
salariés.
Ne laissons pas le gouvernement décider seul !