Révolution numérique

Rédigé le 17/12/2024

Au cœur des enjeux sociétaux, sociaux, économiques et environnementaux… elle est partout !

Dans toutes les entreprises, et depuis des décennies, la digitalisation s’accélère avec des conséquences sur les processus, les conditions de travail, la productivité, mais aussi sur l’emploi.

Et si le numérique transforme en profondeur et de façon rapide nos emplois, il conduit parfois aussi à les dévaloriser, voire à les supprimer, et c’est particulièrement flagrant dans les métiers tertiaires.

Par exemple, les outils collaboratifs, mis en place de façon encore plus prégnante depuis la pandémie de 2020, réduisent drastiquement le nombre d’emplois dans le tertiaire diffus, tout en augmentant la charge de travail.

Car de plus en plus les salariés doivent être totalement « autonomes » sur nombre de tâches qui ne leur incombaient pas auparavant : commandes, réservations pour leurs déplacements, saisies RH, reporting… 

Le progrès doit être au service de l’humain

La CGT a toujours été une organisation progressiste sous réserve que cette condition soit remplie. Mais la transformation continue du travail doit être anticipée et accompagnée pour préserver l’emploi grâce à des formations adaptées.

 

Préserver l’emploi grâce à des formations adaptées

 

Qualifications et salaires doivent être reconsidérés pour prendre en compte les efforts d’adaptation consentis par les salariés, eux qui subissent tant bien que mal des réorganisations à répétitions.

Ce sont de nouveaux « envahisseurs numériques » dans nos environnements, aussi bien professionnels que personnels, qui nécessitent des compétences qualifiées, et les piratages continuels ont de quoi nous inquiéter pour la protection de toutes les données.

Et ces compétences dites “rares”, ne sont pas toujours présentes dans l’entreprise. Or nos employeurs continuent de ne pas anticiper ces nouveaux besoins. Ils ne forment pas suffisamment et n’intègrent pas ces nouveaux métiers à une grille de rémunération, ce qui n’encourage ni les postulants, ni les salariés compétents à rester.

 

Agir plutôt que subir

Et si les entreprises prenaient enfin le temps nécessaire pour une véritable prospective en matière d’emplois, de formations, de reconnaissances de ces nouvelles compétences ?

Quand ils existent, ces métiers, nécessaires partout et qui sont indispensables, se sont développés sous contrainte. Il est grand temps de les prendre en compte dans les grilles salariales et les évolutions de carrière.

 

 

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