Dans un contexte d’urgence climatique, le secteur de l’énergie est à la croisée des chemins avec les gaz du futur.
Alors que l’attention est focalisée sur l’électricité, qu’elle soit nucléaire ou renouvelable, le gaz est loin d’être une simple relique de l’ère fossile. Il se réinvente avec le biométhane et les nouveaux gaz, pour constituer un des piliers de la transition énergétique car il présente beaucoup d’atouts pour la décarbonation et de nombreux avantages souvent méconnus…
Un secteur gazier qui se réinvente
Le biométhane issu de la valorisation de nos déchets, l’hydrogène vert produit à partir d’électricité renouvelable, ou encore les gaz de synthèse, dessinent les contours d’une nouvelle ère pour cette énergie.
Ces gaz du futur promettent non seulement de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de jouer un rôle clé dans le stockage d’énergie, le mix énergétique de la production d’électricité, la décarbonation de l’industrie et le développement d’une mobilité plus propre.
Mais cette transition soulève de nombreuses questions.
Comment ces nouvelles technologies s’intégreront-elles dans notre système énergétique existant, dans l’utilisation des réseaux de transport et de distribution ? Quels seront leurs impacts environnementaux et sociaux ? Et surtout, comment garantir que cette évolution bénéficie à l’ensemble de la société, sans creuser les inégalités énergétiques ?
Un retard à combler mais des projets concrets qui prennent forme
La France s’engage dans le développement de l’hydrogène, avec des projets comme GRHYD à Dunkerque ou Jupiter 1000 à Fos-sur-Mer.
Le projet MosaHYc, lancé en 2020, vise à convertir 70 km de réseau gaz existant à l’hydrogène.
Cependant, malgré ces initiatives, la France accuse un retard dans la course à l’hydrogène par rapport à ses voisins européens
Pour que la France reste dans la course, il est urgent que l’État tienne ses engagements.
Les enjeux sont triples pour l’hydrogène.
Il faut développer des électrolyseurs, des usines pour les produire, et soutenir la demande en hydrogène bas carbone.
Mais la CGT met en garde contre une approche qui serait purement marchande pour ces développements.
Elle préconise “une Recherche & Développement publique, qui coordonne et valide ces projets, avec pour objectif de satisfaire l’intérêt général, tant sur le volet socio-économique que sur le volet environnemental”.
Il faut une R&D publique pour coordonner, valider les projets et satisfaire l’intérêt général
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